Le Real Madrid se rapproche doucement d’une saison qui est définitivement à oublier. Triste perdant en Coupe d’Espagne contre le rival barcelonais suite au but libérateur de Koundé. Les joueurs d’Ancelotti semblent plus divisés que jamais : à l’image du pétage de plombs de Rüdiger en fin de match. Éliminé de LDC, second au championnat et défait sur deux finales cette saison, l’écurie madrilène est loin de satisfaire ses socios. F. Perez va devoir agir, et sans doute sévir. Le premier coupable évoqué est logiquement le coach italien…
Obrigado Carlo
Ce n’est plus un secret pour personne : l’avenir de l’homme de 65 ans s’écrit loin de Madrid. Déjà sur le départ la saison passée malgré la conquête de la Coupe aux grandes oreilles et du championnat. Il est facile d’imaginer un autre coach prendre sa suite après une saison aussi décevante.
Ancelotti est annoncé avec insistance depuis longtemps du côté de la sélection brésilienne, il semble que cette fois soit la bonne. Ces derniers jours ont été marqués par de nombreux rebondissements dans l’opération séduction du Brésil envers le coach italien.
Il était d’abord question d’un accord entre les deux parties, puis d’une révolte du camp madrilène qui en voulait à Carlo d’avoir négocié dans leur dos… Mais finalement, ce jeudi, la Cadena SER évoque un accord trouvé entre l’Italien et Perez pour une séparation à l’amiable.
La fédération brésilienne, de son côté, se veut patiente mais maintient tout de même la pression sur Ancelotti. Bien que l’homme aux cinq Ligues des champions se voyait aller jusqu’au bout de son contrat. Les dirigeants madrilènes semblent entrevoir une fin de cycle et se penchent sur d’autres pistes.
Il subsiste un dernier doute quant à son départ cet été ; un doute qui pourrait être levé en cas de non-victoire au prochain Clasico À suivre…
Real Madrid : Qui lui succédera ?
Plusieurs noms sont cités dans la presse pour succéder à l’Italien : Klopp, Xabi Alonso, Zidane, Raúl, voire même Mourinho ! Pour l’heure, le favori est l’entraîneur du Bayer Leverkusen. Il est vu par beaucoup comme celui qu’il faut pour démarrer un nouveau cycle dans un Real en difficulté tactique.
Xabi dispose d’une clause dans son contrat qui lui permettrait de rejoindre l’un des clubs dans lesquels il a joué. Engagé jusqu’en 2026, tout comme Ancelotti, mais pourrait bien rallier les Merengues avant la fin de son contrat.
Les potentiels obstacles à sa venue seraient d’abord les 8 millions à verser au Bayer pour le libérer de sa dernière année de contrat (COPE/JDR). Ou encore la rigidité de Florentino Perez quant au mercato.
D’autres noms sont évoqués comme Jürgen Klopp, qui ne se plairait pas dans son nouveau rôle chez Red Bull. Un énième retour de Zidane a été envisagé, tout comme l’option de lancer un coach interne comme Raúl, actuel coach de la Castilla. Néanmoins, de telles pistes sont peu viables et ne font figure que d’alternatives en cas d’échec dans le dossier Xabi Alonso.
Xabi Alonso, une prise de poste retardée ?
L’entraîneur de 43 ans figure donc comme le grand favori pour être sur le banc de Madrid l’an prochain. Seulement, il ne désire pas disputer la Coupe du monde des clubs avec les Madrilènes… Un détail qui pourrait poser problème. En cas de qualification en finale du Real, la prise de fonction de l’Espagnol serait reportée aux 13 juillet.
Une date tardive qui ne lui permettrait de connaître qu’une partie infime de son groupe. Car les internationaux devront disposer de congés avant de se plonger entièrement dans un nouvel exercice.
Ce qui fait qu’Alonso ne disposerait pas vraiment de beaucoup de temps pour mettre ses idées en place. Ni de connaître ses joueurs et commencer à insuffler sa vision du football. En cas de venue après la Coupe du monde des clubs, l’intérimaire devrait être Santiago Solari, déjà présent au club. À voir si Xabi sera finalement enclin à diriger le club dès la Coupe du monde des clubs ou s’il restera sur ses positions, quitte à faire l’impasse sur une préparation…